Vous aurez sûrement remarqué un recrudescence de violence envers les sapeurs pompiers, que ce soit dernièrement envers les sapeurs pompiers du centre de secours de Rezé pour le SDIS 44 ou encore à Nîmes le 7 octobre dernier. SUD SDIS national est très engagé sur ce sujet et a décidé de nouveau d’interpeller le gouvernement sur ce sujet.
Voici le courrier envoyé au Président de la République:
“Monsieur Le Président de la République Française,
Depuis maintenant plusieurs années, nous alertons les autorités (Ministères et Présidence de la République) sur les menaces qui pèsent sur les sapeurs pompiers dans l’exercice de leurs missions.
Les récents évènements survenus dans le Gard nous obligent à relancer ce dossier que votre gouvernement semble avoir mis de côté lors de la prise de poste suite votre élection.
Les pompiers, celles et ceux que les Françaises et les Français aiment plus que toute autre force de sécurité sont, dans certaines zones, attendus, agressés, pourchassés et blessés. Nous sommes désormais arrivés à un tel niveau de violence et d’organisation dans ces actes qu’on parle de tentative de meurtre.
Cela ne peut plus durer. Aussi, nous réitérons nos demandes concernant une vraie reconnaissance des missions des sapeurs pompiers et de leur dangerosité plus encore dans la période que nous vivons depuis le début de l’état d’urgence.
Sans que la liste soit exhaustive, les pompiers attendent des réponses et des actes concernant les points suivants :
– Expérimentation des caméras piétons pour les pompiers les plus exposés ;
– Systématisation et anonymisation des dépôts de plaintes contre les auteurs de faits délictueux et/ou
criminels contre les pompiers ;
– Attribution de la NBI « Zone sensible » ;
– Accompagnement systématique des pompiers par les forces de l’ordre dans certaines zones et renforcement des moyens engagés ;
– Intégration plus forte des pompiers dans le pacte de sécurité.
Monsieur le Président de la République, il y a urgence à soutenir les pompiers qui ont de plus en plus de mal à protéger les populations dans de bonnes conditions. Vous remerciant très sincèrement de l’attention que vous porterez à notre demande, nous restons confiants dans le jugement que vous porterez à cette problématique humaine et sollicitons un entretien pour évoquer les points cités ci dessus.”