En pleine négociation catastrophique, voici le dernier courrier en date du syndicat sud sdis 44:
Monsieur Le Directeur,
Depuis le début de l’année 2013, vos services de la direction des ressources humaines ont reçus les différentes organisations syndicales au sujet de la filière sapeur-pompier professionnel. Nous ne pouvons que constater à nouveau l’absence du syndicat SUD SDIS 44 dans ces échanges.
Le 12 mars dernier, à notre demande, ces mêmes services nous ont adressé des documents relatifs aux différents dossiers en cours de négociation au sein des instances officielles. Là encore, nous constatons être la seule organisation du département à ne pas avoir été destinataire des dits documents.
Le 18 mars, suite à une demande d’entretien, nous voici de nouveau évincés des discussions. En effet, il semble, à la lecture de la réponse de vos services, que personne à la direction des ressources humaines n’a de disponibilité pour répondre à quelques interrogations sur ces dossiers.
Au-delà de toute discussion sur le bien-fondé de notre implication dans votre microcosme syndical, il nous paraît primordial que vos personnels ne soient pas désavantagés par les inégalités de cette refonte de notre filière professionnelle.
C’est pourquoi, nous vous faisons part ce jour de notre position dans ce dossier refonte de la filière sapeur-pompier professionnel. Nous n’aborderons que les points pour lesquels nous ne partageons pas la même vision que vos services.
Ainsi, à l’instar de certaines autres organisations syndicales, nous proposons :
– Tout personnel ayant l’ancienneté requise doit accéder au grade supérieur
– L’absence de quotas et de clause de mobilité concernant l’avancement au grade de sergent une équipe
– L’absence de quotas concernant l’avancement au grade d’adjudant
– Sollicitations des avis des personnels affectés sur des postes particuliers (groupements, école départementale, etc.)
D’autres points primordiaux (mixité, effectif, régime indemnitaire, droit de grève, application SDACR, etc.) nécessiteront notre engagement et votre écoute.
Nous ne sommes guères surpris, Monsieur Le Directeur, de cette attitude à notre égard et nous ne nous en formaliserons pas. Cela démontre seulement que vous n’avez toujours pas pris la juste mesure de l’implication de notre organisation syndicale auprès de vos personnels.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Directeur, l’expression de notre considération distinguée.