Ils se mêlent de tout …
23 février 2016 … débat sur la prévention des risques sportifs orchestrée par le Conseillé Technique de la cellule APS du département … oups ! Sa chaise est vide !?
Les participants, bons élèves, ont planchés sur le sujet et proposent une vision d’un projet de prévention. Tous ? Tiens non ! Il manque quelques copies …
Mais avant de pouvoir réfléchir aux différentes propositions, de tenter d’en chiffrer humainement, techniquement et financièrement l’impact, il est nécessaire de faire le tour de ce qui fonctionne moins bien actuellement.
Premier constat d’une FMA inadaptée, tant dans son contenu que dans sa périodicité.Soit, mais la direction nous explique être inquiètedu volume horaire pour cette FMA sport et de l’impact dans les CIS.Nous rappelons que le maintien des acquis en secours à personnes procède pourtant de la sorte et que cela ne pose pas plus de problème d’organisation interne au CIS. Peu d’intérêt porté à l’activité sportive alors que l’administration veut cette baisse de 50% des accidents de sports !
Second constat d’une cartographie vieillotte des membres de la cellule APS départementale qui a pour conséquence une différence entre les personnels motivés pratiquants couramment et ceux experts simplement sur le papier. Espérons que les places laissées ainsi vacantes pourront être réinvesties dans la formation de nouveaux acteurs bien plus motivés.
Troisième constat d’une absence d’informations concrètes et efficaces du bureau APS départementale adressées aux cellules locales.L’administration va recenser les actions actuelles et proposer un axe d’avancé.
Quatrième constat et pas des moindres, puisqu’il concerne les tests annuels visant à mesurer la condition physique de tous SP du département.
Ces tests à teneur nationale ne sont pas une obligation légale puisqu’émergeant d’une circulaire ministérielle encourageant les SDIS à les mettre en place, selon leurs propres moyens. Néanmoins, ils restent une obligation pour les SP du 44 puisque le directeur les avait à l’époque de son règne, intégrés à nos obligations.
Les participants demandent alors un recadrage de cette note qui reste floue quant à certains critères d’analyses de l’évaluation physique.
Il est important de noter que la représentante du 3SM nous confirme que ces tests ne sont pas pris en compte dans l’évaluation de l’aptitude annuelle. Un regard est posé sur le Vam et Val ou Luc Léger afin de vérifier que le niveau nécessaire est bien atteint (niveau 5 au Luc Léger).
Surprenant me direz-vous …
L’administration a axé sa prévention sur le « plan d’entrainement personnalisé » mis en place par le prédécesseur du CT APS départemental actuel. Heureux de découvrir ce jour ce dispositif. Tiens, il semble que la surprise se lise également sur nombres de visages !
D’autres points sont abordés qui montrent une véritable détermination des participants à être acteurs de ce projet. Rendez-vous le 22 mars pour la suite …
… mais vous n’êtes pas obligés de nous croire.