Quand la nécessité sociale au sein de votre établissement public vous oblige à recevoir les organisations syndicales … vous arrivez tout sourire avec 10 mn de retard !
Quand vous commencez par un point sur la situation sanitaire et sociale du pays, de l’impact sur les services du Conseil Départemental, de la morosité, des craintes professionnelles de nombres d’habitants du département …
Quand vous insistez sur le coût financier incombant aux institutions gérées par le Conseil Départemental et inhérent à cette situation inédite …
Quand vous usez de vocables culpabilisateurs à l’encontre du mouvement social des personnels du SDIS 44 …
Quand vous posez un discours de politique électoraliste à peine voilé en cette période pré-électorale …
Quand nos revendications légitimes n’engagent aucun investissement financier supplémentaire mais prônent le respect, le dialogue, l’échange, le travail consensuel, la transparence, l’honnêteté …
Quand nos revendications dénoncent un management toxique et ciblé mais que ces situations connues n’inquiètent guère …
Quand nos gestionnaires préfèrent « intellectualiser » le malaise social afin « d’objectiver » nos propos …
Quand on nous jette, comme une aumône, une solution au dossier d’avancement des caporaux-chefs, alors que nous alertions de la situation depuis le printemps dernier …
Mépris … ou pas mépris ?!
Mais comme nous l’énonce avec solennité notre Président : « Il n’est jamais trop tôt … mais il n’est jamais trop tard ! »
Chiche Monsieur Le Président … défendez corps et âme un service d’urgence digne de ce nom, efficient et qualitatif, pour l’unique bien de la population de Loire-Atlantique !