Prévention des risques sportifs, il n’est jamais trop tard pour bien faire

Troisième rencontre sur le thème de la prévention des risques sportifs, avec sur le banc des remplaçants : excusé, Philippe BLIN pour l’apport sécuritaire ; la nouvelle recrue, le lieutenant Bertrand SANDRAS pour la cellule APS.

Mme RIVIERE, qui représente l’administration, nous rappelle le sacrosaint objectif : la diminution de 50% des accidents de travail(AT) dont l’origine est l’activité sportive.

Un carton rouge pour les activités collectives plus accidentogènes que les autres.

Un carton jaune au plan de prévention mis en place depuis 2012 qui n’a pas porté ses fruits, puisque le taux d’AT n’a pas diminué significativement.

Pour illustrer cette politique, les chiffres pour l’année 2015 nous sont de nouveau servis :2750 jours d’AT liés aux accidents de sport, SPP et SPV et tous accidents confondus.

L’ensemble des participants est conscient qu’il est nécessaire d’agir … heureusement car il s’agit bien du but premier de ces rencontres.

Unanimité dans ce constat de l’absence d’implication forte de la cellule APS dans le devenir de l’activité sportive au sein du SDIS 44. Et ce, malgré la motivation réelle de son représentant du jour qui, depuis des années, informe sur la nécessité de revoir la conception de l’activité sportive au sein du SDIS. Vision que nous partageons, pardon, que les sportifs entrés en jeu sur ce thème, partagent.

Voici l’arbitrage qui nous semble incontournable :

1 –Modification de la sémantique afin de conforter cette nouvelle politique, axée sur la prévention et le maintien de l’activité physique opérationnelle.

2 – Mise en œuvre d’une politique départementale en termes de préparation physique à l’activité opérationnelle et déclinable dans l’ensemble des CIS. Nécessité d’une organisation pyramidale avec un CTD garant de la bonne gestion du projet.

3 – Planification de la politique préventive sur les groupements et les CIS du SDIS. Evaluation de cette politique sur le terrain par un ensemble de vecteurs analytiques.

4 – Mise en place d’une FMA adaptée aux obligations, aux besoins, aux attentes des acteurs de terrain.

5 – Suivi des situations individuelles d’agents blessés lors de leur reprise de travail associé à la tenue d’un indicateur formel sur les divers accidents survenus dans le SDIS.

Rien de révolutionnaire … mais il n’est jamais trop tard pour bien faire !

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